Réfection de tout type d’assise : un Savoir-Faire entre Héritage et Modernité…
Le métier de tapissier est lié au textile et au bois. Son héritage nous vient du Moyen Âge et l’artisanat d’art pratiqué par les tapissiers décorateurs n’a pas tellement évolué depuis le XVIIIème siècle, en dehors de l’invention du ressort et du capiton au XIXème siècle, puis de l’apparition des mousses dans les années 50.
La liste des outils utilisés reste presque la même : aiguilles droites que l’on appelle carrelets droits, aiguilles courbes (carrelets courbes), houseaux, ramponneaux, ciseaux à dégarnir, ôte-clous, tire-crins, tire-sangles…
En tant que restauratrice, j’apporte à l’objet que vous me confierez embellissement et confort. Mes connaissances en histoire de l’art et de l’ameublement me permettent de respecter les styles et les matériaux d’origine.
Par ma maîtrise de la technique traditionnelle et ma capacité à s’adapter, je suis en mesure de répondre aux exigences de mes clients et de résoudre les difficultés de réalisation de l’ouvrage en proposant des solutions. La qualité du travail doit être irréprochable et dépend principalement des finitions qui se doivent d’être parfaites.
Chaque siège possède sa spécificité : pour le travail, la détente au salon, autour d’une table pour manger, pour les spectacles … Il est avec bosses ou sans, capitonné ou pas, en pelote, avec coussin ou un faux, à bourrelet, en lame de couteau, avec de la plume, de la laine, du crin (animal et végétal), ou encore avec de la mousse, ou bien en bois ou cannage. Le siège est partout dans notre vie de tous les jours : voiture, métro, bus, train, avion.
Il doit être pris en compte sérieusement, car de lui dépend notre confort et une bonne position corporelle. Selon que l’on soit mince ou corpulent, l’assise ne sera pas garnie de la même façon.
« Un siège bien fait, médecin au loin ! »
De plus, le Tapissier doit avoir du goût, être minutieux, aimer les belles étoffes, être un peu artiste. Surtout il doit apprécier la « Belle Ouvrage », et pouvoir se représenter mentalement les différents volumes de la pièce à refaire.
Le travail décrit ici est dit de luxe, il résulte d’un savoir-faire ancestral. La profession ignore le machinisme, les techniques utilisées demeurent séculaires.
De nos jours, deux méthodes de restauration/réfection sont possibles : la réfection traditionnelle et la réfection contemporaine (voir les onglets correspondant).